LES IDÉES REÇUES


 

Les édulcorants aident à perdre du poids

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

Tous les fruits et légumes verts se valent pour la prévention des maladies cadiovasculaires

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

Pratiquer une activité physique, c’est fatiguant

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

La chirurgie de l’obésité permet de résoudre le problème de surpoids radicalement et définitivement ?

Oui
Non

Correct !

Faux !

Les produits laitiers favorisent l’obésité

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

Le vin est nocif pour la santé

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

Le sport à l’école est important pour prévenir l’obésité

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

Pratiquer une activité physique n’est pas bon pour ma santé

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

Les fritures sont nocives

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

Le chocolat est bon pour le moral

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

Les réseaux sociaux sont une cause directe de surpoids

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

Le gluten provoque des intolérances

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

L’activité physique et sportive ce n’est pas fait pour moi

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

Il faut supprimer les produits laitiers si on a une intolérance au lactose

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

Les personnes obèses mangent trop

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

L’activité sexuelle permet une forte dépense énergétique

Vrai
Faux

Correct !

Faux !

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Idées reçues

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Obésité : un enjeu de santé publique


L’obésité est une maladie chronique évolutive qui se caractérise par une surcharge pondérale, allant de l’obésité simple à l’obésité sévère et/ou complexe. Elle est en hausse continue depuis plusieurs années, et touche les adultes mais aussi les plus jeunes.

Elle est diagnostiquée par le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) :

  • Entre 25,0 et 29,9 kg/m², il existe un surpoids
  • Entre 30,0 et 34,9 kg/m², il s’agit d’obésité modérée
  • Entre 35,0 et 39,9 kg/m² : il s’agit d’obésité sévère
  • Plus de 40 kg/m² : il s’agit d’obésité morbide ou massive

Pour les enfants :

Une fois l’IMC calculé, il doit être reporté sur la courbe de croissance graduée (aussi appelée courbe de corpulence) en percentiles, de couleur rose pour les filles et de couleur bleue pour les garçons.

L’obésité est une maladie chronique évolutive qui se caractérise par une surcharge pondérale, allant de l’obésité simple à l’obésité sévère et/ou complexe. Elle est en hausse continue depuis plusieurs années, et touche les adultes mais aussi les plus jeunes.

Elle est diagnostiquée par le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) :

  • Entre 25,0 et 29,9 kg/m², il existe un surpoids
  • Entre 30,0 et 34,9 kg/m², il s’agit d’obésité modérée
  • Entre 35,0 et 39,9 kg/m² : il s’agit d’obésité sévère
  • Plus de 40 kg/m² : il s’agit d’obésité morbide ou massive

Le surpoids et l’obésité se classent au 4ème rang des facteurs de risque de décès, du fait de nombreuses complications associées (diabète, hypertension artérielle, cholestérol, maladies cardio-vasculaires et respiratoires, cancers, douleurs articulaires etc.) et de conséquences psychologiques et sociales majeures (mésestime de soi, dépression, isolement, stigmatisation, etc.). La pandémie de COVID-19 a accru l’urgence de la problématique au sein de la population.

L’objectif de la prise en charge de l’obésité́ ne se résume pas à un objectif pondéral. La perte de poids reste un objectif mais n'est ni le seul ni l'unique. Cela concerne aussi l’amélioration des comorbidités, des facteurs de risque, de la qualité́ de vie et de la mobilité.

En effet, il s’agit de s’intéresser au niveau de sévérité des pathologies associées, au retentissement fonctionnel, au contexte psychopathologique, à l’existence d’un handicap, au comportement alimentaire et au retentissement sur la qualité́ de vie personnelle ou professionnelle.

La prise en charge est ainsi graduée selon 3 niveaux de soins, fonction du stade de sévérité ou de complexité de l’obésité : le dépistage et l’orientation (1er niveau recours) puis le recours aux professionnels de la santé spécialisés (2nd niveau recours) pour finir par le traitement dans un centre spécialisé (3ème niveau recours).

La prise en charge est pluridisciplinaire, coordonnée et intégrative, et peut faire intervenir différents professionnels de la santé comme un médecin endocrinologue ou nutritionniste, une infirmière, une diététicienne, un enseignant en activité physique adaptée, un kinésithérapeute, un psychiatre, un psychologue, et être enrichie par des thérapies complémentaires telle que la sophrologie, l’hypnose, l’art-thérapie, la socio-esthétique, etc.. Un suivi du patient doit être également assuré par le médecin traitant, ou le pédiatre pour les enfants.

Le RéPPOP Nouvelle-Aquitaine (Réseau pour la Prévention et le Prise en charge de l’Obésité Pédiatrique) assure la prévention et la prise en charge du surpoids et de l’obésité de l’enfant et de l’adolescent de moins de 17 ans, en région Aquitaine. Il propose une prise en charge multidisciplinaire de proximité, d’une durée de 2 ans, durant lesquels le patient pourra bénéficier d'un suivi médical régulier, accompagné si besoin d'un suivi diététique et/ou d'un suivi psychologique, et sera orienté vers des ateliers d’activité physique adapté. Le RéPPOP propose également des séances d’éducation thérapeutique en groupe, pour les enfants, les adolescents, et leurs parents.

Manger, Bouger, c'est la santé


Coté alimentation, il est préconisé une perte de poids modérée, progressive et durable qui passe par un changement du comportement alimentaire (aussi appelé rééquilibrage alimentaire), régulé par l’écoute de son corps et des signaux internes de faim, de rassasiement ou de satiété. Les régimes trop restrictifs sont déconseillés. Des conseils diététiques personnalisés vous aideront à mieux structurer vos repas, à mieux équilibrer votre alimentation dans le choix des aliments, les portions servies, etc. sans bannir le plaisir, et à adopter de nouvelles habitudes alimentaires bénéfiques.

Coté activité physique, il s'agit de diminuer les comportements sédentaires et d’encourager  la reprise d’une activité́ physique de manière progressive, régulière et adaptée. Les recommandations sont, en plus du renforcement musculaire, de 2h30 à 3h d'activité physique modérée, ou bien 1h15 à 2h30 d'activité physique plus intense, ou une combinaison équivalente d'activités modérées et intensives.

Sans oublier la nécessité d’un accompagnement psychologique, pour vous apporter du soutien, soulager la souffrance, améliorer le regard sur soi et son corps, et restaurer la confiance et l’estime de soi.

Education thérapeutique du patient (ETP)

L'éducation thérapeutique s'inscrit dans le parcours de soins du patient. Les programmes d’ETP proposent des activités d’apprentissage et d’accompagnement visant à rendre le patient autonome face à sa maladie et à améliorer sa qualité de vie. Les professionnels de santé en évaluent le besoin avec le patient. En Nouvelle-Aquitaine, il existe au total 50 programmes d’ETP relatifs au surpoids et à l’obésité : Voir les programmes ETP en Nouvelle-Aquitaine

Un nouveau programme d’ETP numérique devrait être disponible au premier trimestre 2023.

 

Chirurgie bariatrique ou chirurgie de l’obésité :

En cas d’obésité sévère ou compliquée, une chirurgie bariatrique peut être envisagée. Le recours à la chirurgie n’est approprié que dans des cas très spécifiques, et est décidée au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire par les professionnels de santé, après que le patient est suivi un parcours de préparation de plusieurs mois et en l’absence de contre-indication médicale ou psychologique.

 

Si l’obésité implique un suivi à vie, elle n’est pas une fatalité.

ALIMENTATION


Réapprenez à organiser vos repas différemment.

Le mécanisme de l'obésité est simple : il s’agit d’un déséquilibre de la balance énergétique (bilan entre les apports alimentaires et les dépenses énergétiques).

Les causes et les facteurs favorisant cette situation sont par contre multiples et complexes, et les complications souvent aggravantes sont fréquentes.

Une alimentation équilibrée adaptée sans interdit !

  • Adaptée au bilan énergétique de l’individu
  • Adaptée dans le choix des aliments, en privilégiant les graisses de bonnes qualités (riches en acides gras insaturés), en limitant les apports en sel, en maintenant les produits sucrés aux occasions festives, en apportant suffisamment de légumes verts tout en maintenant une certaine quantité de féculents, et sans oublier de boire de l'eau régulièrement
  • De préférence une cuisine faite-maison, de saison, en évitant les produits ultra-transformés

Manger en pleine conscience :

  • Manger quand on a faim, et savoir s’arrêter quand on n’a plus faim
  • Manger lentement, sans écran, en étant à l’écoute de ses sensations et de son corps, en mastiquant et en dégustant chacun des aliments

ACTIVITÉ PHYSIQUE


Diversifiez vos activités.

En complément d’un suivi médical, diététique et/ou psychologique, l’éducateur ou l’enseignant APA vous proposera un programme de rééducation ou d’activité physique adapté personnalisé, sous surveillance médicale, en fonction de vos attentes, de votre degré de motivation, et des limites de chacun.

Il vous encouragera, vous accompagnera et déterminera avec vous les objectifs à atteindre au fur et à mesure. Il vous aidera progressivement à apprendre à écouter votre corps en pratiquant des exercices en douceur (prendre conscience de votre respiration, s’étirer…) pour ainsi favoriser la reprise du plaisir au mouvement, par des exercices interactifs et ludiques. Il vous guidera par des propositions, en vue de retrouver un mode de vie plus actif au quotidien.

Sport sur ordonnance


Dans le cadre du dispositif PEPS (Prescription d’Exercice Physique pour la Santé), le médecin traitant peut prescrire de l’activité physique adaptée aux personnes atteintes de diabète de type 2 ou d'obésité. Un enseignant APA réalisera alors une évaluation de vos capacités physiques, afin de vous proposer un parcours adapté à vos besoins. Des associations sportives peuvent également vous soutenir localement. Consultez la liste.

Après le travail, je n’ai pas envie de sortir pour pratiquer une activité physique :

On n’a pas souvent envie de se mettre à faire de l’activité physique (courir, nager…) quand on rentre chez soi. Mais se déplacer quotidiennement à vélo ou en marchant pour aller au travail, au cinéma, pour aller en ville, se promener dans un parc, ou aller voir un ami… sont autant d’alternatives qui favorisent un mode de vie actif.

Privilégiez une activité ludique qui vous fait plaisir : aquagym, aquabike, danse, pilates, taïchi, qi gong, elliptique, aviron, canoë-kayak, aéroboxe… Pensez également au jardinage et au bricolage.

Je n’ose pas sortir de peur d’être ridiculisé(e) :

De plus en plus de gens qui souffrent de surpoids ou d’obésité trouvent difficile de pratiquer une activité physique au sein d'un groupe, par gêne, par peur du regard des autres, en raison de la stigmatisation ou discrimination perçue (grossophophie). Des associations de patients se développent sur le territoire et proposent des activités adaptées à toutes les personnes dans le même cas que vous, et vous accueillent avec bienveillance.

SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE


Il est essentiel !

Dans la prise en charge de l’obésité, le volet psychologique est tout aussi important que les volets concernant la nutrition et l’activité physique. En effet, les problèmes d’obésité sont souvent liés à une souffrance psychologique.

L’accompagnement psychologique est réalisé par un médecin psychiatre et/ou par un psychologue, qui sont des spécialistes du fonctionnement psychique et du comportement humain. Ils ont une écoute bienveillante et sans jugement de votre vécu personnel. Ils pourront vous aider à identifier et comprendre vos émotions, des évènements marquants de votre vie qui peuvent se répercuter sur les comportements alimentaires et favoriser l’apparition de l'obésité, et aborder avec vous les problèmes de confiance et d’estime de soi, de gestion du stress et de l’anxiété, de variation d’humeur, etc.

Il pourra vous être proposé une psychothérapie individuelle pour aborder des aspects plus personnels de votre vie, des ateliers collectifs basés sur une approche psychocorporelle, en vue de créer un autre rapport à l’alimentation et de retrouver les sensations d’une alimentation intuitive, et parfois des séances de thérapies complémentaires telles que l’hypnose, la médiation pleine conscience, le yoga, l’acuponcture… pour ainsi vous aider à vous sentir mieux.

Quelques préjugés...


"Le psy, c'est pour les fous !" : le psychologue accueille toutes les souffrances, certaines sont plus fortes que d’autres. Chaque souffrance est singulière et unique.
"Les psychologues, ça ne parlent pas" : avant tout le psychologue est là pour entendre votre demande et vous aider à « mettre des mots sur vos maux ». Le psychologue adaptera son accompagnement par la parole en fonction de vos besoins.
"Une thérapie ça dure" : un accompagnement psychologique peut être bref (quelques séances) ou durer plus longtemps.
"Je suis suffisamment fort, je n’ai pas besoin d’aide" : même des personnes « très solides » peuvent être dépassées par certaines situations. On ne sait pas à l’avance ce qui peut nous toucher au cours d’une vie.
"Les psy ne donnent pas de solutions" : notre métier c’est de vous aider à trouver votre solution qui sera propre à chacun.